En 1840, l’évêque de Montréal, Mgr Bourget, décida de mettre à exécution un projet cher à son prédécesseur, Mgr Lartigue, projet que ce dernier ne put réaliser de son vivant. Il s’agissait d’un journal religieux qui se donnerait pour objectif l’éducation religieuse et morale du peuple. Informer le public tout en l’édifiant, voilà le but que se proposèrent les fondateurs des Mélanges religieux, dont le premier numéro paru en janvier 1841. Sept ans plus tard, éclatait à Rome une révolution qui aboutit à la fuite du pape Pie IX hors de ses États et à la proclamation d’une république d’inspiration mazzinienne. Les Mélanges s’intéressèrent vivement à un événement qui bouleverserait en même temps la catholicité entière. À travers leur interprétation des faits et leurs commentaires, nous pouvons mieux saisir l’idéologie du journal, ainsi que celle du milieu clérical dont il se fit l’écho.
En 1840, l’évêque de Montréal, Mgr Bourget, décida de mettre à exécution un projet cher à son prédécesseur, Mgr Lartigue, projet que ce dernier ne put réaliser de son vivant. Il s’agissait d’un journal religieux qui se donnerait pour objectif l’éducation religieuse et morale du peuple. Informer le public tout en l’édifiant, voilà le but que se proposèrent les fondateurs des Mélanges religieux, dont le premier numéro paru en janvier 1841. Sept ans plus tard, éclatait à Rome une révolution qui aboutit à la fuite du pape Pie IX hors de ses États et à la proclamation d’une république d’inspiration mazzinienne. Les Mélanges s’intéressèrent vivement à un événement qui bouleverserait en même temps la catholicité entière. À travers leur interprétation des faits et leurs commentaires, nous pouvons mieux saisir l’idéologie du journal, ainsi que celle du milieu clérical dont il se fit l’écho.