TY - THES AU - David Boudreau AB -
La Fédération des scouts catholiques de la province de Québec fut fondée en 1935. Elle possédait un objectif exigeant : former des hommes, des chrétiens et des citoyens. Plus encore, elle se proposait de former des chefs aptes à influencer la société canadienne-française. Bien que chapeauté par l’Église catholique, le mouvement scout laissait aux laïcs une place prépondérante.
Le scoutmestre (SM) et le chef de patrouille (CP) étaient les deux principaux chefs laïcs de la troupe scoute. Ils étaient respectivement en charge de la troupe (24 à 32 jeunes) et de la patrouille (6 à 8 jeunes). Le CP était lui-même un jeune scout. Par eux transitaient les idéaux et les systèmes de représentation inculqués aux jeunes. Ils devaient être formés adéquatement pour leur charge. Plus que de simples compétences de meneur, leur formation visait à leur transmettre un véritable rapport au monde : l’idéal du chef scout.
Ce mémoire examine la méthode scoute prônée par la Fédération, tout en la nuançant avec le vécu de chefs et de jeunes scouts dans quatre troupes outremontaises. L’effet de la Révolution tranquille sur la représentation traditionnelle du chef scoute sera aussi abordé.
DA - 2011 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -La Fédération des scouts catholiques de la province de Québec fut fondée en 1935. Elle possédait un objectif exigeant : former des hommes, des chrétiens et des citoyens. Plus encore, elle se proposait de former des chefs aptes à influencer la société canadienne-française. Bien que chapeauté par l’Église catholique, le mouvement scout laissait aux laïcs une place prépondérante.
Le scoutmestre (SM) et le chef de patrouille (CP) étaient les deux principaux chefs laïcs de la troupe scoute. Ils étaient respectivement en charge de la troupe (24 à 32 jeunes) et de la patrouille (6 à 8 jeunes). Le CP était lui-même un jeune scout. Par eux transitaient les idéaux et les systèmes de représentation inculqués aux jeunes. Ils devaient être formés adéquatement pour leur charge. Plus que de simples compétences de meneur, leur formation visait à leur transmettre un véritable rapport au monde : l’idéal du chef scout.
Ce mémoire examine la méthode scoute prônée par la Fédération, tout en la nuançant avec le vécu de chefs et de jeunes scouts dans quatre troupes outremontaises. L’effet de la Révolution tranquille sur la représentation traditionnelle du chef scoute sera aussi abordé.
PB - Université de Montréal PY - 2011 EP - 113 TI - Le chef scout canadien-français : son idéal, sa formation et sa mission dans quatre troupes d’Outremont (1935-1965) UR - http://hdl.handle.net/1866/5462 ER -