TY - THES AU - Julie Boutin AB -
Au XVIIe siècle, la rénovation du clergé régulier et séculier de France, à laquelle participe le séminaire de Saint-Sulpice, se fait notamment par les dévotions et la promotion des valeurs mariales. Tel que le conçoivent les élites religieuses d’alors, le culte voué à la Vierge Marie facilite le perfectionnement de la vie chrétienne en général et des prêtres en particulier. C’est ainsi qu’au séminaire de Saint-Sulpice, la Vierge Marie, élue patronne par le fondateur Jean-Jacques Olier, est présentée comme le modèle religieux qui fonde l’édification spirituelle et morale des Messieurs. Réputé pour son inclination pour l’intériorité et l’ascèse de ses membres, le séminaire de Saint-Sulpice a tôt fait de diffuser sa spiritualité et ses préceptes moraux, imprégnés de valeurs mariales, afin de sanctifier les peuples, en France et en Nouvelle-France.
Par conséquent, l’étude du culte marial d’après les textes de Jean-Jacques Olier, de Louis Tronson et de quelques missionnaires sulpiciens venus en Nouvelle-France (tels que François Dollier de Casson et François Vachon de Belmont) contribue à une meilleure compréhension du discours socioreligieux des prêtres de Saint-Sulpice et de leur action dans le monde. Plus spécifiquement, Marie étant la plus parfaite des femmes dans la tradition chrétienne, l’analyse de la représentation mariale dans les sources normatives, spirituelles et missionnaires des Messieurs met en lumière les relations qu’entretiennent ces derniers avec les femmes de leur époque. Adoptant la perspective de l’histoire du genre, ce mémoire de maîtrise démontre que les valeurs féminines (telles que la maternité, la douceur, l’intériorité), que promeut le culte marial, sont constitutives de l’œuvre sulpicienne et aident à comprendre la reconnaissance exprimée par les Prêtres de Saint Sulpice, du rôle actif des femmes dans les initiatives éducatives et missionnaires de leur compagnie.
DA - 2005 DO - https://doi.org/1866/16832 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Au XVIIe siècle, la rénovation du clergé régulier et séculier de France, à laquelle participe le séminaire de Saint-Sulpice, se fait notamment par les dévotions et la promotion des valeurs mariales. Tel que le conçoivent les élites religieuses d’alors, le culte voué à la Vierge Marie facilite le perfectionnement de la vie chrétienne en général et des prêtres en particulier. C’est ainsi qu’au séminaire de Saint-Sulpice, la Vierge Marie, élue patronne par le fondateur Jean-Jacques Olier, est présentée comme le modèle religieux qui fonde l’édification spirituelle et morale des Messieurs. Réputé pour son inclination pour l’intériorité et l’ascèse de ses membres, le séminaire de Saint-Sulpice a tôt fait de diffuser sa spiritualité et ses préceptes moraux, imprégnés de valeurs mariales, afin de sanctifier les peuples, en France et en Nouvelle-France.
Par conséquent, l’étude du culte marial d’après les textes de Jean-Jacques Olier, de Louis Tronson et de quelques missionnaires sulpiciens venus en Nouvelle-France (tels que François Dollier de Casson et François Vachon de Belmont) contribue à une meilleure compréhension du discours socioreligieux des prêtres de Saint-Sulpice et de leur action dans le monde. Plus spécifiquement, Marie étant la plus parfaite des femmes dans la tradition chrétienne, l’analyse de la représentation mariale dans les sources normatives, spirituelles et missionnaires des Messieurs met en lumière les relations qu’entretiennent ces derniers avec les femmes de leur époque. Adoptant la perspective de l’histoire du genre, ce mémoire de maîtrise démontre que les valeurs féminines (telles que la maternité, la douceur, l’intériorité), que promeut le culte marial, sont constitutives de l’œuvre sulpicienne et aident à comprendre la reconnaissance exprimée par les Prêtres de Saint Sulpice, du rôle actif des femmes dans les initiatives éducatives et missionnaires de leur compagnie.
PB - Université de Montréal PY - 2005 EP - 124 TI - Le culte marial chez les Sulpiciens au XVIIe siècle UR - https://hdl.handle.net/1866/16832 ER -