TY - THES AU - Martine Tremblay AB -

L’historiographie québécoise s’est peu intéressée au rôle réservé à la femme dans la société rurale du XIXe siècle. Quelques auteurs, cependant, se sont penchés sur d’autres aspects de la société rurale et leurs travaux jettent un peu de lumière sur cette vaste question : W.E. Haviland sur le caractère à la fois économique et social de l’unité familiale de production agricole, Gérard Bouchard, Philippe Garigue, Marc-Adélard Tremblay, Jocelyne Valois et Chad M. Gaffield sur l’organisation et les particularités de la famille canadienne-française, Germain Lemieux et Jean Provencher sur l’organisation matérielle des activités domestiques et agricoles.

Le précurseur des sociologues québécois, Léon Gérin, a le premier ouvert la voie à l’étude de la place des femmes dans le monde rural. Son ouvrage sur l’habitant de Saint-Justin pénètre au cœur de la famille Casaubon et nous révèle tous les détails du travail et des responsabilités des différentes femmes de la maison et les mécanismes régissant le partage des pouvoirs au sein du couple paysan. Gérald Fortin a également abordé la question de la place des femmes au sein de la famille rurale. Il a démontré l’influence du contexte historique québécois sur le partage des pouvoirs entre les hommes et les femmes. Ces dernières ont bénéficié, selon Fortin, des conditions particulières d’existence imposées par l’occupation de nouveaux territoires et de la structure économique de la colonie.

Notre recherche se situe dans une optique différente de celles qui ont été utilisées jusqu’ici. Nous nous proposons de déterminer la place assignée aux femmes rurales du XIXe siècle par la littérature agricole, autant dans leurs rôles de mère et d’épouse que dans la répartition du travail et des responsabilités au sein de la famille rurale.

CY - Trois-Rivières DA - 1987 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

L’historiographie québécoise s’est peu intéressée au rôle réservé à la femme dans la société rurale du XIXe siècle. Quelques auteurs, cependant, se sont penchés sur d’autres aspects de la société rurale et leurs travaux jettent un peu de lumière sur cette vaste question : W.E. Haviland sur le caractère à la fois économique et social de l’unité familiale de production agricole, Gérard Bouchard, Philippe Garigue, Marc-Adélard Tremblay, Jocelyne Valois et Chad M. Gaffield sur l’organisation et les particularités de la famille canadienne-française, Germain Lemieux et Jean Provencher sur l’organisation matérielle des activités domestiques et agricoles.

Le précurseur des sociologues québécois, Léon Gérin, a le premier ouvert la voie à l’étude de la place des femmes dans le monde rural. Son ouvrage sur l’habitant de Saint-Justin pénètre au cœur de la famille Casaubon et nous révèle tous les détails du travail et des responsabilités des différentes femmes de la maison et les mécanismes régissant le partage des pouvoirs au sein du couple paysan. Gérald Fortin a également abordé la question de la place des femmes au sein de la famille rurale. Il a démontré l’influence du contexte historique québécois sur le partage des pouvoirs entre les hommes et les femmes. Ces dernières ont bénéficié, selon Fortin, des conditions particulières d’existence imposées par l’occupation de nouveaux territoires et de la structure économique de la colonie.

Notre recherche se situe dans une optique différente de celles qui ont été utilisées jusqu’ici. Nous nous proposons de déterminer la place assignée aux femmes rurales du XIXe siècle par la littérature agricole, autant dans leurs rôles de mère et d’épouse que dans la répartition du travail et des responsabilités au sein de la famille rurale.

PB - Université du Québec à Trois-Rivières PP - Trois-Rivières PY - 1987 EP - 137 TI - La représentation de l’idéal féminin en milieu rural québécois au XIXe siècle UR - https://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/5719 ER -