TY - THES AU - Magaly Brodeur AB -
Ce mémoire présente les incidences politiques et socio-économiques de la prohibition des jeux de hasard et d’argent à Montréal entre 1930 et 1970. Au cours de cette période, la ville de Montréal a été confrontée à une multitude de problèmes. Tout d’abord, elle a été qualifiée de « ville ouverte ». Un titre qui lui avait été attribué parce que la pratique de plusieurs activités illégales telles que la tenue de maisons de jeu et de pari était largement facilitée en raison de la tolérance que les autorités avaient à cet égard. De fil en aiguille, Montréal est devenue la première ville au Canada et la troisième en Amérique du Nord au chapitre des jeux de hasard et d’argent. À cette époque, les revenus des organisations criminelles ont atteint des sommets jusqu’alors inégalés, alors que ceux de la métropole se voyaient considérablement réduits.
En effet, la ville de Montréal voyait son importance décliner au profit de l’État provincial qui, de son côté, s’accaparait, un à un, les outils fiscaux que la municipalité s’était créée afin d’équilibrer son budget. Au cours de la période, la métropole a été confrontée à d’importants problèmes financiers qui l’ont poussée à être inventive en matière de fiscalité. Ainsi, dès la fin des années 1920, la ville de Montréal a commencé à lutter afin que les jeux de hasard et en particulier les loteries, soient légalisés au pays et ce, dans le but d’assainir ses finances. En fait, la Ville a été la première à demander la modification du Code criminel, en 1928, et, en 1968, elle est même allée jusqu’à contourner la loi et créer sa propre loterie : la « taxe volontaire ». Finalement, en 1969, les jeux de hasard et d’argent ont été légalisés et ce, au grand dam de la métropole qui vit cet important outil fiscal lui glisser entre les mains au profit des « caisses » de l’État provincial.
DA - 2008 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Ce mémoire présente les incidences politiques et socio-économiques de la prohibition des jeux de hasard et d’argent à Montréal entre 1930 et 1970. Au cours de cette période, la ville de Montréal a été confrontée à une multitude de problèmes. Tout d’abord, elle a été qualifiée de « ville ouverte ». Un titre qui lui avait été attribué parce que la pratique de plusieurs activités illégales telles que la tenue de maisons de jeu et de pari était largement facilitée en raison de la tolérance que les autorités avaient à cet égard. De fil en aiguille, Montréal est devenue la première ville au Canada et la troisième en Amérique du Nord au chapitre des jeux de hasard et d’argent. À cette époque, les revenus des organisations criminelles ont atteint des sommets jusqu’alors inégalés, alors que ceux de la métropole se voyaient considérablement réduits.
En effet, la ville de Montréal voyait son importance décliner au profit de l’État provincial qui, de son côté, s’accaparait, un à un, les outils fiscaux que la municipalité s’était créée afin d’équilibrer son budget. Au cours de la période, la métropole a été confrontée à d’importants problèmes financiers qui l’ont poussée à être inventive en matière de fiscalité. Ainsi, dès la fin des années 1920, la ville de Montréal a commencé à lutter afin que les jeux de hasard et en particulier les loteries, soient légalisés au pays et ce, dans le but d’assainir ses finances. En fait, la Ville a été la première à demander la modification du Code criminel, en 1928, et, en 1968, elle est même allée jusqu’à contourner la loi et créer sa propre loterie : la « taxe volontaire ». Finalement, en 1969, les jeux de hasard et d’argent ont été légalisés et ce, au grand dam de la métropole qui vit cet important outil fiscal lui glisser entre les mains au profit des « caisses » de l’État provincial.
PB - Université de Sherbrooke PY - 2008 EP - 161 TI - La ville de Montréal et la question des jeux de hasard et d’argent (1930-1970) : Crime organisé, corruption et financement municipal UR - http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2557 ER -