TY - THES AU - Marie-Ève Gingras AB -
Le roman historique est, par son rapport particulier au passé, mais aussi au présent, un matériau intéressant pour étudier l’image qu’un individu ou une société se forge d’un événement, d’une époque passée. La Nouvelle-France est une période porteuse d’éléments mythiques empreints de liberté et de possibilités nouvelles. Nous tenterons d’analyser, en regard notamment de la redéfinition du rôle des femmes dans la société québécoise, la représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France.
Nous constatons qu’il existe une transformation chronologique dans la représentation du protagoniste féminin. Sur le plan physique et psychologique, on constate une affirmation des traits caractéristiques : les héroïnes ne sont plus jolies, elles sont époustouflantes de beauté, elles ne sont plus soumises et douces, elles sont déterminées, fougueuses et indépendantes. Au niveau des thématiques du mariage et de la maternité, aspects considérés comme traditionnels, les représentations perdurent, font toujours partie du quotidien de l’héroïne et de la définition de l’identité féminine, mais la manière d’aborder ces thèmes récurrents changent. En fait, au fil de la consolidation du nouveau rôle des femmes dans la société québécoise, ils sont traités d’une manière plus personnelle : tant le mariage que la maternité ne sont plus tant une question de norme sociale et de destin, mais bien une question de choix. Cette évolution est marquante et devient effective au début des années 1980. Ce nouvel élément confirme l’autonomisation de l’héroïne et le personnage de la veuve s’installe comme la figure littéraire de la « femme nouvelle contemporaine ». Cette « femme de personne » doit conjuguer vie amoureuse, famille et travail.
DA - 2008 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Le roman historique est, par son rapport particulier au passé, mais aussi au présent, un matériau intéressant pour étudier l’image qu’un individu ou une société se forge d’un événement, d’une époque passée. La Nouvelle-France est une période porteuse d’éléments mythiques empreints de liberté et de possibilités nouvelles. Nous tenterons d’analyser, en regard notamment de la redéfinition du rôle des femmes dans la société québécoise, la représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France.
Nous constatons qu’il existe une transformation chronologique dans la représentation du protagoniste féminin. Sur le plan physique et psychologique, on constate une affirmation des traits caractéristiques : les héroïnes ne sont plus jolies, elles sont époustouflantes de beauté, elles ne sont plus soumises et douces, elles sont déterminées, fougueuses et indépendantes. Au niveau des thématiques du mariage et de la maternité, aspects considérés comme traditionnels, les représentations perdurent, font toujours partie du quotidien de l’héroïne et de la définition de l’identité féminine, mais la manière d’aborder ces thèmes récurrents changent. En fait, au fil de la consolidation du nouveau rôle des femmes dans la société québécoise, ils sont traités d’une manière plus personnelle : tant le mariage que la maternité ne sont plus tant une question de norme sociale et de destin, mais bien une question de choix. Cette évolution est marquante et devient effective au début des années 1980. Ce nouvel élément confirme l’autonomisation de l’héroïne et le personnage de la veuve s’installe comme la figure littéraire de la « femme nouvelle contemporaine ». Cette « femme de personne » doit conjuguer vie amoureuse, famille et travail.
PB - Université de Sherbrooke PY - 2008 EP - 142 TI - La représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France. Les femmes en trois actes : l’épouse, la mère et la veuve UR - http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2562 ER -