TY - THES AU - Florence Provost-Turgeon AB -
Ce mémoire porte sur l’immigration au Québec en comparant le point de vue des principales organisations représentant le monde patronal et le monde syndical de 1965 à 1995. Les instances étudiées sont, du côté patronal : le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et la Chambre de commerce du district de Montréal (CCDM). Du côté syndical, nous analysons le discours des principales centrales, soit la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ).
Avec l’augmentation constante du nombre d’immigrants et la diversification de leurs origines, la période étudiée se caractérise par la volonté du gouvernement québécois de prendre en charge les politiques d’immigration et d’intégration des immigrants à la société québécoise. Désireux d’intervenir conjointement avec le gouvernement fédéral, il crée, en 1968, un ministère de l’Immigration. Tout au long de la période étudiée, des négociations entre les deux paliers de gouvernement se traduisent par des ententes qui définissent la marge de manœuvre de l’État québécois et guident ses actions en matière d’immigration et d’intégration. Au cours des années 1980, l’État québécois se dote d’une politique d’intégration et d’encadrement des immigrants qu’il qualifie d’interculturalisme, destinée à promouvoir la reconnaissance de la pluralité ethnoculturelle et l’adhésion de tous les citoyens à la langue française.
En participant aux consultations publiques du gouvernement et en présentant des réclamations, les organisations patronales et syndicales tentent d’influencer les politiques d’immigration. Chaque instance développe une manière particulière d’analyser les questions liées à l’immigration. Dans une large mesure, leurs discours se rejoignent sur l’idée que le gouvernement du Québec prenne en charge le domaine de l’immigration et sur l’apport bénéfique des immigrants pour la société québécoise. Bien souvent cependant, elles s’opposent sur les normes de sélection et sur la manière de mettre en application les politiques d’immigration.
CY - Montréal DA - 2017 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Ce mémoire porte sur l’immigration au Québec en comparant le point de vue des principales organisations représentant le monde patronal et le monde syndical de 1965 à 1995. Les instances étudiées sont, du côté patronal : le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et la Chambre de commerce du district de Montréal (CCDM). Du côté syndical, nous analysons le discours des principales centrales, soit la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ).
Avec l’augmentation constante du nombre d’immigrants et la diversification de leurs origines, la période étudiée se caractérise par la volonté du gouvernement québécois de prendre en charge les politiques d’immigration et d’intégration des immigrants à la société québécoise. Désireux d’intervenir conjointement avec le gouvernement fédéral, il crée, en 1968, un ministère de l’Immigration. Tout au long de la période étudiée, des négociations entre les deux paliers de gouvernement se traduisent par des ententes qui définissent la marge de manœuvre de l’État québécois et guident ses actions en matière d’immigration et d’intégration. Au cours des années 1980, l’État québécois se dote d’une politique d’intégration et d’encadrement des immigrants qu’il qualifie d’interculturalisme, destinée à promouvoir la reconnaissance de la pluralité ethnoculturelle et l’adhésion de tous les citoyens à la langue française.
En participant aux consultations publiques du gouvernement et en présentant des réclamations, les organisations patronales et syndicales tentent d’influencer les politiques d’immigration. Chaque instance développe une manière particulière d’analyser les questions liées à l’immigration. Dans une large mesure, leurs discours se rejoignent sur l’idée que le gouvernement du Québec prenne en charge le domaine de l’immigration et sur l’apport bénéfique des immigrants pour la société québécoise. Bien souvent cependant, elles s’opposent sur les normes de sélection et sur la manière de mettre en application les politiques d’immigration.
PB - Université de Montréal PP - Montréal PY - 2017 EP - 112 TI - La position des centrales syndicales et des organisations patronales à l’égard de l’immigration au Québec, de 1965 à 1995 UR - http://hdl.handle.net/1866/20151 ER -