TY - THES AU - Mathieu Plante AB -

La perception que les Canadiens ont de leur propre identité nationale se définit dans la période entre 1875 et 1890. Dans le cas montréalais, ce processus est rendu possible par la presse, qui dans le traitement de l’information, fait des sports et loisirs des éléments essentiels de l’expérience de vie canadienne.

Notre étude a pour objectif de déterminer comment les divertissements sont utilisés pour consolider l’identité nationale. Nous verrons plus particulièrement que les sports et loisirs sont intrinsèquement associés aux notions de patriotisme, de démocratie, et aussi d’amour du plein air. Afin que cette vision se concrétise, nous assisterons à une valorisation des racines coloniales du pays, à une idéalisation du militarisme par les clubs sportifs, et à une implication desdits sportifs dans la diplomatie canadienne. De plus, la période étudiée est marquée par une transition entre un modèle sportif élitiste vers une conception beaucoup plus inclusive de la notion de divertissement. Si cet idéal est exprimé dans les journaux, son application dans les faits est un processus qui s’échelonne sur toute la période étudiée. Cette définition de l’identité canadienne se fait d’ailleurs dans des limites bien définies. L’ouverture faite aux femmes, bien qu’elle fasse figure de nouveauté au XIXe siècle, se limite à des créneaux bien précis du monde sportif. Dans le même ordre d’idées, les Amérindiens font figure d’exclus dans ce nouveau projet identitaire, malgré leur contribution à la diffusion de la crosse au pays. Ces derniers ne sont pas dépeints comme des Canadiens, mais bien comme des vestiges de la nature jadis vierge et sauvage.

CY - Trois-Rivières DA - 2015 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

La perception que les Canadiens ont de leur propre identité nationale se définit dans la période entre 1875 et 1890. Dans le cas montréalais, ce processus est rendu possible par la presse, qui dans le traitement de l’information, fait des sports et loisirs des éléments essentiels de l’expérience de vie canadienne.

Notre étude a pour objectif de déterminer comment les divertissements sont utilisés pour consolider l’identité nationale. Nous verrons plus particulièrement que les sports et loisirs sont intrinsèquement associés aux notions de patriotisme, de démocratie, et aussi d’amour du plein air. Afin que cette vision se concrétise, nous assisterons à une valorisation des racines coloniales du pays, à une idéalisation du militarisme par les clubs sportifs, et à une implication desdits sportifs dans la diplomatie canadienne. De plus, la période étudiée est marquée par une transition entre un modèle sportif élitiste vers une conception beaucoup plus inclusive de la notion de divertissement. Si cet idéal est exprimé dans les journaux, son application dans les faits est un processus qui s’échelonne sur toute la période étudiée. Cette définition de l’identité canadienne se fait d’ailleurs dans des limites bien définies. L’ouverture faite aux femmes, bien qu’elle fasse figure de nouveauté au XIXe siècle, se limite à des créneaux bien précis du monde sportif. Dans le même ordre d’idées, les Amérindiens font figure d’exclus dans ce nouveau projet identitaire, malgré leur contribution à la diffusion de la crosse au pays. Ces derniers ne sont pas dépeints comme des Canadiens, mais bien comme des vestiges de la nature jadis vierge et sauvage.

PB - Université du Québec à Trois-Rivières PP - Trois-Rivières PY - 2015 EP - 132 TI - La représentation des sports et des loisirs dans la presse montréalaise entre 1875 et 1890 : la construction d’une identité canadienne UR - http://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/7697 ER -