TY - THES AU - Bryan Hamel AB -
Entre 1923 et 1927, Maurice Duplessis passe du statut de candidat défait à celui de député conservateur provincial grâce à l’appui d’un bon réseau de mobilisation. Sa présence mousse l’intérêt des Trifluviens pour la vie politique, ce que confirme l’augmentation du taux de participation aux élections, autant du côté libéral que conservateur. Devenu en 1927 le nouveau député de Trois-Rivières, Duplessis fait tout pour représenter le mieux possible ses concitoyens, mais plus particulièrement ses partisans, face à un gouvernement qui n’est pas de son parti. Il contribue ainsi à augmenter sa popularité et donc, à assurer ses réélections.
Les victoires conservatrices locales aux élections provinciale et fédérale de 1931, dans un contexte où le Parti conservateur forme désormais le gouvernement à Ottawa, donnent à l’organisation politique de Duplessis les moyens de s’enraciner solidement à Trois-Rivières, notamment par le contrôle des « travaux de chômage » et celui du patronage. Son éclatant triomphe local à l’élection de 1935 renforce encore cet état de fait. Le réseau de mobilisation se transforme alors en réseau clientéliste.
La victoire des Libéraux aux élections fédérales de 1935 et celle de l’Union nationale au scrutin provincial de 1936 n’affectent pas le réseau clientéliste de Duplessis. Mais le patronage relève désormais seulement de Québec. Devenu premier ministre du Québec, Duplessis distribue en effet une bonne partie de l’administration du patronage unioniste à ses représentants locaux. Aussi, la victoire libérale provinciale de 1939 n’empêche pas sa réélection dans Trois-Rivières, avec une forte majorité. Ceci s’explique par le fait que les électeurs de cette circonscription ont confiance en ce politicien rusé, qui leur procure de bons services et de l’emploi depuis 1927.
DA - 2005 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Entre 1923 et 1927, Maurice Duplessis passe du statut de candidat défait à celui de député conservateur provincial grâce à l’appui d’un bon réseau de mobilisation. Sa présence mousse l’intérêt des Trifluviens pour la vie politique, ce que confirme l’augmentation du taux de participation aux élections, autant du côté libéral que conservateur. Devenu en 1927 le nouveau député de Trois-Rivières, Duplessis fait tout pour représenter le mieux possible ses concitoyens, mais plus particulièrement ses partisans, face à un gouvernement qui n’est pas de son parti. Il contribue ainsi à augmenter sa popularité et donc, à assurer ses réélections.
Les victoires conservatrices locales aux élections provinciale et fédérale de 1931, dans un contexte où le Parti conservateur forme désormais le gouvernement à Ottawa, donnent à l’organisation politique de Duplessis les moyens de s’enraciner solidement à Trois-Rivières, notamment par le contrôle des « travaux de chômage » et celui du patronage. Son éclatant triomphe local à l’élection de 1935 renforce encore cet état de fait. Le réseau de mobilisation se transforme alors en réseau clientéliste.
La victoire des Libéraux aux élections fédérales de 1935 et celle de l’Union nationale au scrutin provincial de 1936 n’affectent pas le réseau clientéliste de Duplessis. Mais le patronage relève désormais seulement de Québec. Devenu premier ministre du Québec, Duplessis distribue en effet une bonne partie de l’administration du patronage unioniste à ses représentants locaux. Aussi, la victoire libérale provinciale de 1939 n’empêche pas sa réélection dans Trois-Rivières, avec une forte majorité. Ceci s’explique par le fait que les électeurs de cette circonscription ont confiance en ce politicien rusé, qui leur procure de bons services et de l’emploi depuis 1927.
PB - Université du Québec à Trois-Rivières PY - 2005 EP - 159 TI - La formation de la « machine duplessiste » dans la circonscription provinciale de Trois-Rivières, 1923-1939 UR - https://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/1563 ER -