TY - THES AU - Nancy Leclerc AB -
Au Québec, il y a 52 385 bouddhistes répertoriés dans l’enquête nationale sur les ménages de 2011; cela représente 0,7 % de la population. En Occident, le bouddhisme, peu étudié à ce jour et encore moins au Québec, est pratiqué par deux groupes de personnes, soit celles d’origine asiatique et celles d’origine occidentale, et les recherches portent souvent exclusivement sur l’un ou l’autre de ces groupes. Comme l’ont mis en évidence certains écrits, le bouddhisme a d’abord intéressé les intellectuels occidentaux à la fin du XIXe siècle. Depuis environ trente ans, nous assistons à une recrudescence importante des groupes et des centres bouddhistes. Les études sur le bouddhisme en Occident ont porté davantage sur les traits d’un bouddhisme occidental, sur les types de pratiquants et sur l’implantation et la réception du bouddhisme dans les pays d’accueil.
L’objet de recherche de cette thèse est de comprendre la pratique du bouddhisme au Québec chez des pratiquants bouddhistes d’origine québécoise, tibétaine et vietnamienne à travers leur expérience de pratique dans un centre bouddhiste tibétain. Le centre bouddhiste à l’étude est le centre Manjushri de Longueuil qui a été fondé en 1996. Deux moines, formés au monastère de Sera Mey en Inde et nommés par le dalaï-lama pour venir s’installer au Québec, partagent la responsabilité de ce lieu, y enseignent selon la tradition gélougpa, et dirigent les célébrations et autres activités du Centre. Nous nous intéressons plus particulièrement au bouddhisme tibétain puisque les conflits politiques au Tibet, le prix Nobel de la paix du dalaï-lama, l’attrait de personnalités connues pour le bouddhisme tibétain et l’importante médiatisation du Tibet, des Tibétains et du bouddhisme tibétain ont contribué à différencier le bouddhisme tibétain des autres formes de bouddhisme. Afin de mieux comprendre la pratique bouddhiste des Asiatiques et des Occidentaux dans un même lieu de pratique, c’est par une recherche qualitative de type étude de cas et de nature exploratoire que nous avons abordé la question de recherche : selon la perception des trois groupes de pratiquants, comment la culture de la pratique bouddhiste se révèle-t-elle dans la pratique des pratiquants d’origines occidentale et asiatique au sein d’un même centre bouddhiste tibétain?
CY - Trois-Rivières DA - 2016 M3 - Thèse de doctorat N2 -Au Québec, il y a 52 385 bouddhistes répertoriés dans l’enquête nationale sur les ménages de 2011; cela représente 0,7 % de la population. En Occident, le bouddhisme, peu étudié à ce jour et encore moins au Québec, est pratiqué par deux groupes de personnes, soit celles d’origine asiatique et celles d’origine occidentale, et les recherches portent souvent exclusivement sur l’un ou l’autre de ces groupes. Comme l’ont mis en évidence certains écrits, le bouddhisme a d’abord intéressé les intellectuels occidentaux à la fin du XIXe siècle. Depuis environ trente ans, nous assistons à une recrudescence importante des groupes et des centres bouddhistes. Les études sur le bouddhisme en Occident ont porté davantage sur les traits d’un bouddhisme occidental, sur les types de pratiquants et sur l’implantation et la réception du bouddhisme dans les pays d’accueil.
L’objet de recherche de cette thèse est de comprendre la pratique du bouddhisme au Québec chez des pratiquants bouddhistes d’origine québécoise, tibétaine et vietnamienne à travers leur expérience de pratique dans un centre bouddhiste tibétain. Le centre bouddhiste à l’étude est le centre Manjushri de Longueuil qui a été fondé en 1996. Deux moines, formés au monastère de Sera Mey en Inde et nommés par le dalaï-lama pour venir s’installer au Québec, partagent la responsabilité de ce lieu, y enseignent selon la tradition gélougpa, et dirigent les célébrations et autres activités du Centre. Nous nous intéressons plus particulièrement au bouddhisme tibétain puisque les conflits politiques au Tibet, le prix Nobel de la paix du dalaï-lama, l’attrait de personnalités connues pour le bouddhisme tibétain et l’importante médiatisation du Tibet, des Tibétains et du bouddhisme tibétain ont contribué à différencier le bouddhisme tibétain des autres formes de bouddhisme. Afin de mieux comprendre la pratique bouddhiste des Asiatiques et des Occidentaux dans un même lieu de pratique, c’est par une recherche qualitative de type étude de cas et de nature exploratoire que nous avons abordé la question de recherche : selon la perception des trois groupes de pratiquants, comment la culture de la pratique bouddhiste se révèle-t-elle dans la pratique des pratiquants d’origines occidentale et asiatique au sein d’un même centre bouddhiste tibétain?
PB - Université du Québec à Trois-Rivières PP - Trois-Rivières PY - 2016 EP - 322 TI - La culture de la pratique bouddhiste au sein d’un centre tibétain au Québec UR - http://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/8051 ER -