TY - THES AU - Jean-Yves Dufort AB -
À partir de l’évolution des concepts façonnant la compréhension et la perception de ce que sont les personnes ayant une déficience intellectuelle au Québec entre 1867 à 1921, nous tentons de mettre en lumière les différentes orientations de prise en charge des idiots. Les principales préoccupations de ce mémoire sont de comprendre les raisons invoquées par les différents acteurs de l’époque pour exclure les personnes ayant une déficience intellectuelle du processus éducatif et de favoriser, pour le traitement de celles-ci, une approche thérapeutique comme celle de la doctrine de la dégénérescence. Ce que nous avons pu constater à travers nos recherches, c’est que le facteur économique doit être considéré comme le plus significatif quand on examine la progression et l’expansion du milieu asilaire québécois réservé aux idiots. De plus, nous avons cru remarquer l’absence, dans la l’historiographie ainsi que dans les sources utilisées pour notre recherche, d’un personnage important dans le développement de la prise en charge des personnes ayant une déficience intellectuelle : Édouard Séguin. Ce médecin français émigré aux États-Unis, décrivait, dès 1846, la nécessité, au-delà du traitement moral de l’idiot de mettre en place des stratégies éducatives pour le développement de l’autonomie de la personne ayant une déficience intellectuelle.
DA - 1998 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -À partir de l’évolution des concepts façonnant la compréhension et la perception de ce que sont les personnes ayant une déficience intellectuelle au Québec entre 1867 à 1921, nous tentons de mettre en lumière les différentes orientations de prise en charge des idiots. Les principales préoccupations de ce mémoire sont de comprendre les raisons invoquées par les différents acteurs de l’époque pour exclure les personnes ayant une déficience intellectuelle du processus éducatif et de favoriser, pour le traitement de celles-ci, une approche thérapeutique comme celle de la doctrine de la dégénérescence. Ce que nous avons pu constater à travers nos recherches, c’est que le facteur économique doit être considéré comme le plus significatif quand on examine la progression et l’expansion du milieu asilaire québécois réservé aux idiots. De plus, nous avons cru remarquer l’absence, dans la l’historiographie ainsi que dans les sources utilisées pour notre recherche, d’un personnage important dans le développement de la prise en charge des personnes ayant une déficience intellectuelle : Édouard Séguin. Ce médecin français émigré aux États-Unis, décrivait, dès 1846, la nécessité, au-delà du traitement moral de l’idiot de mettre en place des stratégies éducatives pour le développement de l’autonomie de la personne ayant une déficience intellectuelle.
PB - Université de Sherbrooke PY - 1998 EP - 122 TI - La déficience intellectuelle au Québec entre 1867 et 1921 : de l’idiotie à l’arriération mentale UR - http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2093 ER -