TY - THES AU - Frédéric Demers AB -
Cette thèse propose une réflexion générale sur l’identité collective des Québécois d’héritage canadien-français. Ciblant leur imaginaire, elle consiste en une enquête menée à partir du contenu de la télésérie à vocation historique Les Filles de Caleb. Celle-ci, au temps de sa première télédiffusion en 1990-1991, a parfois été décrite dans la presse comme une manifestation d’« authenticité nationale », alors que, dans la population québécoise, elle fracassait des records de popularité et suscitait un investissement émotionnel et psychologique d’une rare intensité.
L’hypothèse défendue est que, à travers la narration de la vie de quelques individus, c’est une représentation d’ensemble du groupement par référence des Québécois d’héritage canadien-français que propose Les Filles de Caleb. Au sein de cette représentation, comme dans l’imaginaire national et historique franco-québécois, cohabitent un récit de l’enchantement et un autre de l’empêchement. Dans le même temps sont convoqués les deux régimes de cet imaginaire, à savoir celui de la survivance et celui de l’affirmation. Le récit, enfin, est organisé en fonction des trois pôles culturels – francité, canadianité, continentalité – et des deux hantises – fragilité, refondation – qui structurent l’imaginaire franco-québécois. Il y a, somme toute, correspondance entre le fonds symbolique de cet imaginaire et le fonds narratif de la télésérie.
À un niveau supérieur d’abstraction, enfin, la thèse propose de concevoir l’imaginaire en général comme un réseau de sens, dominé par des notions de mouvement, d’interdépendance des représentations et d’enchevêtrement des influences, et l’imaginaire franco-québécois plus particulièrement comme une combinaison des trois pôles culturels et des deux hantises précédemment identifiés.
DA - 2005 M3 - Thèse de doctorat N2 -Cette thèse propose une réflexion générale sur l’identité collective des Québécois d’héritage canadien-français. Ciblant leur imaginaire, elle consiste en une enquête menée à partir du contenu de la télésérie à vocation historique Les Filles de Caleb. Celle-ci, au temps de sa première télédiffusion en 1990-1991, a parfois été décrite dans la presse comme une manifestation d’« authenticité nationale », alors que, dans la population québécoise, elle fracassait des records de popularité et suscitait un investissement émotionnel et psychologique d’une rare intensité.
L’hypothèse défendue est que, à travers la narration de la vie de quelques individus, c’est une représentation d’ensemble du groupement par référence des Québécois d’héritage canadien-français que propose Les Filles de Caleb. Au sein de cette représentation, comme dans l’imaginaire national et historique franco-québécois, cohabitent un récit de l’enchantement et un autre de l’empêchement. Dans le même temps sont convoqués les deux régimes de cet imaginaire, à savoir celui de la survivance et celui de l’affirmation. Le récit, enfin, est organisé en fonction des trois pôles culturels – francité, canadianité, continentalité – et des deux hantises – fragilité, refondation – qui structurent l’imaginaire franco-québécois. Il y a, somme toute, correspondance entre le fonds symbolique de cet imaginaire et le fonds narratif de la télésérie.
À un niveau supérieur d’abstraction, enfin, la thèse propose de concevoir l’imaginaire en général comme un réseau de sens, dominé par des notions de mouvement, d’interdépendance des représentations et d’enchevêtrement des influences, et l’imaginaire franco-québécois plus particulièrement comme une combinaison des trois pôles culturels et des deux hantises précédemment identifiés.
PB - Université Laval PY - 2005 EP - 393 TI - La mise en scène de l’imaginaire national et historique du Québec francophone dans la télésérie Les Filles de Caleb UR - http://hdl.handle.net/20.500.11794/17979 ER -