01489nas a2200109 4500000000100000008004100001260004800042100002400090245015400114856003700268520107400305 1990 d c1990bUniversité de SherbrookeaSherbrooke1 aIsabelle Doutreloux00aArts d’agréments ou arts professionnels : la formation artistique des filles dans les écoles des Beaux-Arts de Québec et de Montréal, 1922-1960 uhttp://hdl.handle.net/11143/93133 a

Jusqu’au début des années 1920, le Québec ne possède pas d’institution offrant véritablement une formation artistique, si ce n’est les écoles de musée qui sont davantage l’apanage de groupes anglophones. Ce n’est qu’en 1922, et dans un contexte peu favorable, que les Écoles des Beaux-Arts voient le jour. Elles répondent aux demandes du milieu artistique qui prend conscience de la nécessité, pour la société québécoise, de former ses propres artistes. Cette voie éducative a été négligée dans les études en histoire de l’éducation au Québec. Bien que les E.B.A. représentent une alternative intéressante pour les filles désireuses de poursuivre leurs études après le pensionnat, l’histoire des femmes n’a pas abordé la question. D’autre part, l’histoire de l’art n’a que très peu étudié le rôle des E.B.A. dans le milieu artistique. Enfin, la question de la formation professionnelle des filles suscite débats et recherches. Notre étude donne donc un cadre historique à une question d’actualité.