@phdthesis{822, author = {Martin Desmeules}, title = {Histoire du volontariat international au Québec : le cas du Service universitaire canadien outre-mer – SUCO 1960-1985}, abstract = {
Le sujet de notre recherche est le volontariat international au Québec. Le but de notre démarche est de définir, qualifier et mieux cerner ce qu’a été la pratique du volontariat international, entre 1960 et 1985, à travers le cas spécifique du Service universitaire canadien outre-mer (SUCO). Notre principale hypothèse repose sur une mutation de l’éthique à la base du volontariat international : d’une éthique chrétienne puis libérale, le volontariat au SUCO découle, à compter des années 1970, d’une éthique solidaire.
Pour en arriver à une telle démonstration, nous brossons en tout premier lieu un tableau historiographique qui nous permet de saisir l’état de la question. Une telle démarche permet également d’établir une recension des écrits sur des concepts-clé, à savoir le volontariat et le développement, pour en aboutir à des définitions opérationnelles pour notre programme.
Ensuite, nous consacrons un chapitre au parcours historique du SUCO. D’un organisme national ayant comme principal objectif l’envoi de volontaires, le SUCO s’autonomise et s’arroge de nouveaux objectifs, notamment celui d’éduquer la population québécoise aux enjeux du développement international. Le volontariat, dans une perspective que l’on appelle la solidarité internationale, n’est plus central comme il l’avait été initialement et comme le gouvernement fédéral canadien continue de le souhaiter.
Un chapitre suivant nous amène à considérer cette relation entre le gouvernement canadien et le SUCO. Nous y voyons quelles furent les motivations fédérales dans la coopération internationale, le soutien aux organisations non-gouvernementales (ONG) puis au volontariat. Nous voyons aussi comment la crise du SUCO, en opposant la vision gouvernementale à celle véhiculée par les membres actifs du SUCO, illustre et calcifie la distance entre deux visions de la coopération internationale et du volontariat.
Dans un dernier chapitre, nous voyons comment les différents acteurs qualifièrent le volontariat à travers le temps. C’est ainsi que nous retraçons les caractères d’un volontariat libéral, héritier d’une éthique chrétienne missionnaire, au début des années 1960. C’est ainsi également que nous soulignons les caractères d’une nouvelle éthique qui se met en place, celle de la solidarité. Cette dernière, sous l’impulsion d’anciens volontaires et dans une démarche critique d’une définition libérale du développement et du volontariat, amènera une nouvelle acception de la coopération internationale de même que du volontariat en découlant.
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