@phdthesis{758, author = {Karim Lebnan}, title = {Itinéraires identitaires chez des immigrants libanais de Montréal : le cas de l’identité confessionnelle}, abstract = {
Ce mémoire de maîtrise porte sur l’étude de l’identité confessionnelle des immigrants libanais de Montréal. Ce thème de recherche est motivé par trois éléments : un débat séculaire sur la définition de l’identité libanaise; des recherches qui affirment étonnement que même en contexte migratoire tes Libanais structurent leur identité autour de l’affiliation confessionnelle; et l’exigence d’ouvrir davantage l’historiographie québécoise aux phénomènes migratoires et ethniques.
Cette recherche pose comme hypothèse principale que l’identité des immigrants libanais de Montréal se dégage davantage de son affiliation confessionnelle en raison d’un environnement social, culturel, juridique et politique plus sécularisé. L’approche utilisée pour vérifier cette hypothèse s’inscrit dans une démarche d’histoire orale. Le corpus d’analyse de cette enquête est donc constitué par les histoires de vie de onze immigrants libanais de Montréal de différentes affiliations confessionnelles.
L’analyse du corpus démontre que l’identité des onze immigrants libanais de Montréal que nous avons interviewés ne se structure pas, en premier lieu, à partir de l’affiliation confessionnelle. L’expérience vécue par les informateurs est plutôt marquée par le pluralisme — pluralisme dans la conception de la croyance religieuse, dans la pratique rituelle, pluralité des discours sur la religion et pluralisme confessionnel dans les unions de fait et les mariages observés. L’enquête atteste que l’environnement montréalais participe à la déconfessionnalisation de l’identité des informateurs. Cette recherche souligne aussi que, déjà au Liban, beaucoup d’informateurs avaient une certaine inclination en faveur du pluralisme.
Cette enquête confirme que l’identité procède par juxtaposition : l’identité de tous les informateurs est complexe, plurielle et ne se hiérarchise jamais de la même manière. Ainsi, cette recherche conforte l’idée qu’il n’est pas possible d’essentialiser les identités; que les identités sont multidimensionnelles et qu’elles sont continuellement en interaction avec leur environnement social, juridique, culturel et politique.
}, year = {2002}, pages = {141}, month = {2002}, publisher = {Université de Montréal}, url = {http://hdl.handle.net/1866/14800}, }