@phdthesis{752, author = {Marie-Thérèse Lagacé}, title = {Familles acadiennes de l’Assomption et de Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie 1760-1784 : immigration et profil des migrants}, abstract = {

Au sein de ce mémoire, nous étudions les composantes de l’immigration de centaines d’Acadiens dans les paroisses de L’Assomption et de Saint-Jacques-de-la Nouvelle-Acadie entre 1760 et 1784, de laquelle frit issue une importante communauté acadienne au Québec. Nous questionnons les réseaux qui ont permis cette immigration et nous aspirons à une meilleure connaissance des migrants étudiés des Acadiens ayant été ébranlés par la déportation et qui ont choisi de recréer au Québec une nouvelle communauté.

D’une part, notre étude établit les effectifs de l’immigration brute de même que le rythme de la migration. Les 603 Acadiens repérés sur le terrain d’enquête proviennent de différentes vagues migratoires aux caractéristiques propres. Les réfugiés, qui regroupent 14% de la population étudiée, font l’objet d’un traitement séparé de celui des déportés, arrivés surtout en 1766 et 1767 et qui englobent 86% des effectifs. Globalement, les constatations présentées font échec à la traditionnelle image d’homogénéité des immigrants acadiens.

D’autre part, nos travaux exposent qu’une grande partie des immigrants, soit 22%, s’est installée de manière permanente sur le terrain d’enquête, ce qui souligne le succès de l’établissement. Entre le départ de l’Acadie et l’arrivée à L’Assomption, les Acadiens ont fait preuve d’un dynamisme démographique certain qui a assuré le maintien de la population, si bien que 39% des immigrants sont nés après 1755. L’apparentement a joué un rôle important dans le rassemblement, spécialement pour les déportés ayant séjourné en Nouvelle-Angleterre.

Finalement, nos recherches mettent en évidence que l’immigration des Acadiens dans les paroisses étudiées et la formation de la communauté qui en a découlé ne sont pas le résultat d’arrivées fortuites issues d’interminables marches meurtrières mais illustrent plutôt la volonté d’une majorité d’Acadiens d’organiser activement leurs destinées et de maintenir une identité.

}, year = {2006}, pages = {157}, month = {2006}, publisher = {Université de Montréal}, url = {http://hdl.handle.net/1866/16846}, }