@phdthesis{1900, author = {Karl-Xavier Thomas}, title = {Un pour tous : les aspirations démocratiques des leaders étudiants de l’Association générale des étudiants de l’Université de Montréal, 1958-1969}, abstract = {

Cette recherche propose de rendre compte des changements significatifs qui surviennent au sein de l’Association générale des étudiants de l’Université de Montréal (AGEUM) entre la fin des années 1950 et la fin de la décennie 1960. Dans un contexte de changement dans la société québécoise, les leaders étudiants commencent par suivre la vague de la Révolution tranquille et fondent beaucoup d’espoir sur les forces progressistes québécoises. Puis, après 1965, ils remettent de plus en plus en question le pouvoir établi, frustrés par de nombreuses attentes non-satisfaites.

Cette étude dresse en premier lieu l’analyse de la croissance de l’AGEUM entre la décennie 1950 et la première partie des années 1960. Nous y étudions le processus de technocratisation de l’association, son expansion et les changements qui marquent la période. À ce moment, l’organisme élargit son offre de services aux étudiants, croyant que cela va créer un sentiment d’appartenance des étudiants.

Par la suite, le développement de l’association semble s’essouffler. Il est fait état des problèmes internes et des rapports difficiles entre les dirigeants et les autres acteurs du milieu, alors que les responsables de l’organisme semblent incapables de se rapprocher des étudiants. L’AGEUM est paralysée par un manque d’appui de la part de ses membres, de même que par des critiques venant des autorités universitaires et de la société ambiante.

Les représentants des étudiants, engagés dans des luttes internes de l’institution, mettent l’emphase sur la demande de cogestion de l’Université, qui prend une part très importante parmi toutes les revendications étudiantes de l’époque. Nous tentons d’illustrer la volonté que manifestent les meneurs de l’association et du Quartier Latin pour que les étudiants soient intégrés aux instances de décisions de l’Université de Montréal. Pour les représentants, la présence étudiante dans les hautes sphères de la décision, du développement et de la planification est une évidence que les autorités universitaires ne reconnaissent pas d’emblée.

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