@phdthesis{1563, author = {Mia Dansereau-Ligtenberg}, title = {Les remèdes de grand-mères : la médecine populaire à Montréal entre les deux guerres}, abstract = {
L’histoire de la médecine et celle de la famille se croisent parfois, mais rarement. Il s’agit souvent de deux historiographies séparées, l’une traitant plutôt des médecins et du progrès médical, l’autre de la famille, des femmes, des enfants et des rôles que chacun y joue. Notre étude se situe à la jonction de ces deux historiographies, traitant de la médecine populaire en milieu familial à Montréal pendant l’entre-deux-guerres.
L’analyse de l’historiographie nous mena à une problématique : comment la médecine populaire familiale est-elle représentée dans l’espace public à Montréal pendant l’entre-deux-guerres? Nous tenterons de répondre à cette question grâce à des analyses qualitatives et quantitatives de journaux (La Presse, La Patrie), de bulletins médicaux (Le Bulletin sanitaire, Le Bulletin d’hygiène de la cité de Montréal) et de revues et guides (L’Almanach du peuple, Le Guide de la ménagère).
Les médecins et les infirmières avaient leur mot à dire sur la médecine populaire familiale. Les médecins étaient généralement contre la médecine populaire, mais certains proposaient des remèdes à faire à la maison. Les infirmières visiteuses, elles, établissaient souvent un lien entre les familles et la médecine scientifique et plutôt que de critiquer durement préféraient éduquer les mères de familles.
Dans les journaux se retrouvaient aussi des demandes de conseils médicaux de la part des lecteurs dans les courriers du cœur. Les responsables de courrier leur donnaient comme réponse parfois un remède, parfois le conseil de consulter un médecin. Des remèdes étaient aussi simplement publiés dans les pages des journaux et de diverses revues. Tous ces conseils s’adressaient généralement aux femmes, considérées comme les principales soignantes dans les foyers montréalais.
Finalement, se retrouvaient aussi dans l’espace public toutes ces publicités pour les remèdes commerciaux, qui tentaient de remplacer la consultation médicale dans la population en employant diverses stratégies de vente. Ces remèdes étaient destinés à être dans les pharmacies de toutes les familles québécoises et à soigner les familles.
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