@phdthesis{1354, author = {Jean Letendre}, title = {Les cercles de fermières au Québec, 1915-1930 : un exemple d’encadrement politique d’un mouvement populaire}, abstract = {

L’émergence de cette association peut, à première vue, sembler étrange. Comment se fait-il qu’on rabroue les femmes qui désirent se tailler une place dans la société et, suivant la même intention, qu’on fonde un groupement qui leur est réservé exclusivement? Pour bien répondre à cette question, il m’apparaît essentiel de vérifier dans quels buts on a mis sur pied les Cercles de Fermières et dans quel les conditions se trouvent leurs membres. Ainsi, la question capitale de l’autonomie des Cercles est posée. Quelle marge de manœuvre laisse-t-on au mouvement? On comprendra qu’une association privée de toute initiative et sévèrement encadrée se subordonne bien vite au pouvoir qui la contrôle. Dans le cas des associations féminines, a-t-on, à l’exemple du syndicalisme, cherché à récupérer le mouvement en créant des groupements parallèles destinés à contrer l’influence des femmes plus progressistes? Mais encore faut-il examiner l’état des relations entretenues entre les Cercles de Fermières et le ministère de l’Agriculture du Québec. L’étude portera sur une période de 15 ans, de 1915 (date de la fondation du 1er cercle) à 1930 (moment où cesse la publication de La Bonne Fermière, organe d’information des cercles.

}, year = {1983}, month = {1983}, publisher = {Université de Sherbrooke}, address = {Sherbrooke}, url = {http://hdl.handle.net/11143/13083}, }