@phdthesis{1310, author = {Christian Duperron}, title = {Le choléra à Québec en 1832 : entre contagion et infection}, abstract = {
En juin 1832, la ville de Québec est frappée par le choléra. La connaissance de la situation qui prévaut alors en Europe n’a pas empêché la ville d’éviter ce terrible fléau. Au Bas-Canada, comme dans plusieurs autres pays occidentaux, les autorités, les médecins et la population de Québec sont tiraillés entre deux grands schémas de pensée : l’infectionnisme (une maladie dont on attribue la cause à l’altération du milieu) et le contagionnisme (une maladie transmissible). À Québec, l’adoption par la Chambre d’Assemblée, avant l’arrivée de l’épidémie, de l’Acte pour l’établissement de Bureaux Sanitaires en cette Province, et pour mettre en force un système effectif de Quarantaine trouve son origine dans une approche contagionniste. À ses débuts, le Bureau de santé de Québec, composé de membres de l’élite locale, est convaincu de la contagiosité du choléra. Cependant, il change d’approche au cours de l’été devant les difficultés de mettre en application certaines mesures, devant les faibles résultats obtenus et devant les doutes soulevés par les tenants de l’infectionnisme. Par contre, du côté du corps médical et contrairement à ce qui a pu être observé dans plusieurs villes occidentales touchées par l’épidémie, la thèse contagionniste reste soutenue à Québec par une majorité de médecins durant toute l’épidémie.
}, year = {2006}, pages = {122}, publisher = {Université Laval}, }