@phdthesis{1217, author = {Mirela Matiu}, title = {La vision de la nation chez Lionel Groulx et chez Lucian Blaga dans l’entre-deux-guerres}, abstract = {

Lionel Groulx (1878-1967) était prêtre, historien, romancier et publiciste. Lionel Groulx avait le mérite d’être un précurseur dans plusieurs domaines. Il a fondé notamment la revue l’Action française en 1917, dont il a été le premier rédacteur en chef. Dans l’entre-deux-guerres, il fut le titulaire de la première chaire d’histoire du Canada et bâtisseur des fondations du futur département d’histoire de l’Université de Montréal.

Lucian Blaga (1895-1961) était philosophe, diplomate, poète et dramaturge. A l’univers culturel roumain de l’entre-deux-guerres il a apporté sa vision originale et avant-gardiste du fait littéraire. Il a été récompensé pour son apport artistique en étant nommé membre de l’Académie Roumaine en 1936. Entre 1926 et 1936, il a été attaché culturel dans plusieurs capitales européennes : Varsovie, Prague et Berne et, entre 1938-1939, a été nommé ambassadeur au Portugal. Comme Roumain de Transylvanie ayant vécu sous un régime étranger dans sa jeunesse, il a dédié toute sa vie à la cause nationale, en publiant de nombreux articles et pièces de théâtre qui s’attachent à révéler et à défendre la spécificité nationale des Roumains.

L’objet de ce mémoire est de cerner l’essentiel de la pensée de chacun de ces deux intellectuels nationalistes dans l’entre-deux-guerres et de la mettre en contexte. Nous nous proposons d’analyser la diversité des visions de ces deux intellectuels parfois tout à fait opposées et d’autres fois assez convergentes. En employant une approche comparative de la vision nationaliste de ces deux intellectuels, nous examinons la relation entre mythologie et littérature nationales. De la sorte, nous abordons un problème important pour notre époque, celui de la formation et du fonctionnement de la mythologie nationale. Cette démarche nous aidera à trouver un début de réponse à la question suivante : Pourquoi sommes-nous ainsi? Question que tant les Roumains que les Québécois n’ont jamais cessé de se poser. Cette approche comparée de la vision nationaliste de deux intellectuels nous permettra de mieux saisir comment, dans l’entre-deux-guerres, s’est formulée la question de la construction de l’identité nationale en Roumanie et au Québec.

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