@phdthesis{1147, author = {Catherine Gélinas}, title = {La violence conjugale dans le district judiciaire de St-Francois entre 1866 et 1893 d’après les procès en séparation de corps}, abstract = {

La violence conjugale est un terme bien contemporain. Cela n’est pas sans permettre de conclure qu’il s’agit d’un phénomène inexistant dans la société passée. Au XIXe siècle, par exemple, la violence conjugale se traduit par les termes excès, sévices et injures graves. Même si le nouveau Code civil de 1866 a aboli le droit de correction de l’époux, droit mal défini qui dégénérait souvent en violence conjugale, ce comportement est encore pratiqué. Dès lors, par le biais de la justice, les femmes peuvent demander la séparation de leur conjoint pour cause d’excès, de sévices et d’injures graves.

La présente recherche tente d’analyser la perception de la violence conjugale des différents acteurs impliqués dans un procès à partir de l’examen des procès en séparation de corps du district judiciaire de Saint-François entre 1866 et 1893. Ces archives judiciaires contiennent plusieurs pièces qui permettent d’examiner, d’une part, la perception de la violence conjugale que peuvent avoir les témoins et les juges. D’autre part, il s’agit d’analyser l’attitude de ces femmes, à savoir victimes ou résistantes à la violence conjugale.

Cette recherche prend la forme d’une étude de la relation conjugale en considérant les différents éléments de conflits au sein d’un couple. L’analyse de la violence conjugale explique qu’il s’agit d’un comportement considéré anormal et inacceptable et traduit ainsi les valeurs sociales et les mentalités de l’époque.

}, year = {2000}, pages = {123}, month = {2000}, publisher = {Université de Sherbrooke}, url = {http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2167}, }