Histoire du Canada pour tous (page couverture)

Histoire du Canada pour tous

Auteur(s)
Parution
1933
Lieu de publication
Montréal
Éditions
Éditions : 1ère éd. : Montréal, Éditions Albert Lévesque, 1933-1935, deux tomes; 2e éd. : Montréal, Éditions de l’Action canadienne-française, 1939, deux tomes; 3e éd. : Montréal, Éditions de l’Action canadienne-française, 1940, deux tomes; 4e éd. : Montréal, Éditions Beauchemin, 1942, deux tomes; 5e éd. : Montréal, Éditions Beauchemin, 1946, deux tomes; Nouv. éd. : Montréal, Éditions Beauchemin, 1951, 1954, 682 p.
Description

Jean Bruchési (1901—1979) est professeur d’histoire et de science politique à l’Université de Montréal depuis six ans lorsqu’il publie le premier tome de son Histoire du Canada pour tous. L’« Avis au lecteur » de ce premier tome paru en 1933 précise l’intention de l’auteur : répandre le goût de l’histoire du Canada au moyen d’une œuvre « synthétique, de lecture facile, à la portée du lecteur moyen » qui trouvera sa place entre d’un côté l’ouvrage savant à l’usage des spécialistes et des chercheurs et de l’autre « le simple manuel qu’on ne lit pas ». Bruchési raconte le régime français et divise sa matière en trois parties de 20 courts chapitres : « Les conquérants » (1534-1663), « Rêves d’empire » (1663-1713) et « La fin d’une épopée » (1713-1760) . Le tome est couronné par l’Académie française en 1934.

Le deuxième tome, paru en 1935, porte sur le régime anglais et se divise en trois parties de 13 à 14 courts chapitres : « Le miracle canadien » (1760-1815), « Liberté ! » (1815-1864), « La Puissance du Canada » (1864-1935). Ce tome contient également un « Avis au lecteur » qui est instructif sur la philosophie de l’histoire de Bruchési. Il y cite le pape Léon XIII à propos de la vérité en histoire et avertit le public qu’en écrivant l’histoire du régime anglais, il ne s’est pas cru obligé de passer sous silence les injustices et les fautes commises. « Et si nous n’avons pu conserver toujours cette sérénité dont la critique nous a tenu compte dans l’appréciation du premier volume, c’est que notre conscience de Canadien français catholique, pour ne pas dire simplement notre conscience d’honnête homme, réprouve par-dessus tout l’injustice, quelle qu’en soit la forme. »

Les deux tomes sont couronnés par l’Académie française en 1946.

Références

Alain Duchesneau, Cap-aux-Diamants, vol. 5, n° 1, 1989, p. 62; Fonds Jean-Bruchési (P30).